II- FAITS et PROCEDURE 1- Suite au décès du sieur Garba Sidy (chef de canton de Dioundiou de 1976 à 2006) au courant de l’année 2007, une querelle de succession surgissait afin de pourvoir à son remplacement. Suivant la procédure traditionnelle, une enquête de moralité a été diligentée par la gendarmerie locale autour d’une vingtaine de candidats, dont le requérant Sahabi Moussa. 2- Par arrêté N° 383/MI/SP/DAC-R du 10 septembre 2007, le Ministre d’Etat chargé de l’intérieur et de la sécurité publique du Niger entérinait le rapport de la Commission consultative régionale dressant la liste des candidats autorisés à se présenter aux élections de la chefferie du canton de Dioundiou, département de Gaya, dans laquelle figurait le nom du requérant. 3- Saisie par certains candidats (huit au total) qui contestaient la légitimité de quatre postulants (dont le requérant), la chambre administrative de la Cour suprême du Niger, suivant arrêt N° 08-20 en date du 14 mai 2008, annulait la candidature de Sahabi Moussa à l’insu de ce dernier. 4- En juin 2008, Sahabi Moussa faisait tierce opposition contre ledit arrêt avant d’en être débouté par la Cour suprême suivant arrêt N°09-37 du 08 juillet 2009. Parallèlement, Sahabi Moussa initiait une procédure pénale contre un des candidats nommé Mahamadou Hambali (dont le nom figure sur l’acte administratif attaqué), pour faux et usage de faux et ce dernier fut condamné par le tribunal d’instance de Gaya à six (6) mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 20.000 FCFA par 3

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