.?tgffi'fl.* o p in io n 1. i nu i fr9'? 3#"; -.,6n{ ooos'B uJ"?^,o 3 ?B3" o et r ui i r an e R. c H r zuM r LA Nous souscrivons pleinement aux conclusions de la majorit6 de la Cour quant au fond de la pr6sente Requ6te. Cependant, sur un point pr6cis de l'arr6t, nous estimons que la majorit6 aurait pu tenir un raisonnement plus ferme et ordonner, mdme d titre d'obiter dictum, d I'Etat d6fendeur de prendre les mesures n6cessaires pour lever le doute cr66 par les nouveaux 6l6ments de preuve 6manant de la Commission des droits de I'homme et de la bonne gouvernance (CHRGG) qui est la principale institution nationale de d6fense des droits de I'homme. , 2. Dans sa lettre, la CHRGG informait les Requ6rants qu'elle avait 6tabli, comme indique au paragraphe 70 de l'arrOt, que les v6ritables auteurs du crime etaient d'autres personnes et que celles-ci avaient en fait remis d la victime six (6) vaches et cent vingt mille shillings tanzaniens (120 000 TZS) a titre de comPensation. 3. La Cour a relev6 au paragraphe 73 de son arr6t que la lettre de la Commission (CHRGG) ne constituait pas une preuve suffisante lui permettant de conclure qu'elle pouvait conduire d l'annulation de la condamnation des qu'elle serait parvenue d une conclusion fondamentalement diffrfrente de celles des juridictions nationales. Ce d'autant plus que, comme l'a souligne la majorit6, cette lettre qui indique que les v6ritables auteurs du Requ6rants o ou crime en question 6taient d'autres personnes et non pas les Requ6rants, a ete publiee d l'issue d'une enqu€te pr6liminaire men6e par la Commission dans le cadre de l'affaire. ll convient cependant de noter que cet aspect ne figurait pas dans la lettre adress6e aux Requ6rants et ne l'6tait que dans lettre adress6e d la Cour, peut-0tre dans le souci de justifier le fait que la la Commission ne pouvait comparaitre devant la Cour sur cette question. 4. Dans leurs observations, les Requ6rants n'ont pas indique que l'attention des instances ou des autoritds judiciaires de l'Etat d6fendeur avait 6t6 attir6e sur la lettre ni que l'Etat d6fendeur avait eu la possibilite de mener une nouvelle

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